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Coccinelles

Les Coccinelles des Deux-Sèvres

Le groupe des Coccinelles compte 126 espèces connues en France. 80 espèces sont possibles en Deux-Sèvres mais 71 ont été mentionnées à ce jour. La liste des espèces possibles avec leur milieux est disponible en cliquant Ici.

c/Guillaume Fontaine

Quelques éléments de biologie :

Ce sont de petits Coléoptères de 1 à 8 mm aux couleurs très variées. Ils appartiennent au super-ordre des Holométaboles. C’est-à-dire qu’ils se caractérisent par une métamorphose complète qui passe par quatre stades : l’œuf, la larve, la nymphe et l’imago.

Les Coccinelles se nourrissent de pucerons, de cochenilles, de moisissures ou de divers végétaux selon les espèces.

Elles n’ont en général qu’une génération par an. L’adulte peut hiverner –  c’est la diapause – et se reproduire et pondre au printemps suivant.

 

La recherche des coccinelles :

On les rencontre à vue sur divers végétaux mais pour multiplier les chances d’observation il existe deux techniques : le fauchage et le battage (qui vous permettront de découvrir aussi beaucoup d’autres invertébrés !)

Le fauchage de la végétation s’effectue avec un filet fauchoir ou un filet à papillon très solide. Cela permet d’explorer la strate herbacée pour découvrir certaines espèces comme Tytthaspis sedecimpunctata, Rhyzobius litura, lesCoccidula ou certains Scymnus.

Le battage de branchages permet d’observer un grand nombre d’espèces avec un “parapluie japonais” (une cuvette blanche ou un drap posé au sol font aussi l’affaire) et un bâton pour frapper les branches et faire chuter les insectes.

Le printemps et l’été sont les meilleures périodes mais il ne faut pas négliger l’automne et l’hiver, notamment pour inspecter toute la végétation persistante (conifères, houx, lierre, lauriers, haies horticoles des jardins…) qui abrite les insectes qui hivernent. Le battage peut donner lieu à quelques surprises.

c/Patrick Dufour

 

Identifier les coccinelles :

Les grandes coccinelles (de taille supérieure à 2,5 mm) sont les plus faciles à identifier mais des confusions sont possibles. Notamment en raison de la variabilité des points ou des couleurs au sein de la même espèce. Il suffit de consulter ce site allemand pour s’en rendre compte : https://www.kerbtier.de/cgi-bin/enFarbvarCoccinellidae.cgi

Le nombre de points n’est donc pas un critère fiable chez toutes les espèces. (Ils n’indiquent pas non plus l’âge de l’insecte !)

Des ouvrages et des clés d’identification existent pour certaines régions :

Tourrette M. & Perrot J., 2006. – Identifier les coccinelles. Salamandre miniguides21, Éditions de la Salamandre, Neuchâtel. ISBN 978-2-940460-14-4.

Baugnée J.-Y. & Branquart E., 2000. – Clef de terrain pour la reconnaissance des principales coccinelles de Wallonie (Chilocorinae, Coccinellidae et Epilachninae). Jeunes et Nature asbl, Wavre, Belgique : 56 p.

Derolez B., Orczyc N. & Declercq S., 2014. – Clef d’identification des Coccinelles du Nord – Pas-de-Calais, version 4.1, 84 p.

On peut se référer avec intérêt aux travaux effectués dans d’autres départements :

Pour le Maine-et-Loire : DURAND O., 2014 – Atlas des Coccinelles du Maine-et-Loire. Anjou Nature n°5

Pour les Côtes-d’Armor : http://www.nature22.com/coccinelles22/accueil.html

Pour la Vendée : http://www.naturalistes-vendeens.org/faune/coccinelles/

Pour la Manche : Le Monnier Y. & Livory A., 2003. – Atlas des Coccinelles de la Manche. Les dossiers de Manche-Nature, 5, 206 p.

 

Les petites coccinelles appartenant aux sous-familles des Scymninae et des Coccidulinae sont difficiles à identifier et nécessitent souvent une loupe binoculaire. Il est possible de conserver des individus pour confirmation auprès de spécialistes.

Comme pour les Libellules et les Orthoptères un ouvrage de référence pour l’identification est prévu dans la même collection des Cahiers d’identification. Nous espérons sa publication très prochainement.

 

Saisir des données dans nature79.org :

Vos données de Coccinelles vont contribuer à améliorer la connaissance de ces coléoptères dans notre département. 

Dans un premier temps si l’on débute il est préférable d’accompagner ses données de photos. Des remarques sur le mode de collecte et sur la plante où on a trouvé l’insecte sont les bienvenues (par exemple “au fauchage sur orties” ou “au battage de houx). Cela permet souvent d’améliorer nos connaissances sur l’écologie et la biologie des insectes et de les partager. La liste des espèces possibles avec leur milieux est disponible en cliquant Ici.

Inscrivez-vous en créant votre compte sur www.nature79.org, découvrez sa galerie photo, mentionnez vos observations, faites connaître ce site … ce site est collectif !  Une appli, gratuite, est également disponible, Naturalist.